Le plan d'action pour tous les nouveau-nés a été présenté au Forum de Strasbourg

Parmi les nouveau-nés à travers le monde, les taux de mortalité infantile sont élevés, Selon les chiffres de l'UNICEF, environ 2,9 millions de bébés meurent au cours de leur premier mois de vie, un million d’entre elles ne survivent même pas le premier jour. Par conséquent, les 24 premières heures de la vie sont les plus dangereuses dans certaines circonstances.

Cependant, le nombre de décès d'enfants de moins de cinq ans a diminué, mais pas chez les nouveau-nés, qui représentent un pourcentage plus élevé qu'en 1990 (de 33 à 44%).

L'ancienne première dame d'Afrique du Sud (Graça Machel) a présenté au forum de Strasbourg le "Plan d'action pour tous les nouveau-nés" afin de combler cette lacune du programme mondial pour la survie de l'enfant.

Ce plan fournit une feuille de route claire sur la manière de mettre fin aux décès évitables de nouveau-nés: promeut des moyens novateurs de renforcer les stratégies du secteur de la santé, décrit les normes permettant d'établir la qualité des soinset des indicateurs pour mesurer les naissances et les décès.

Il comprend également des programmes visant à atteindre les plus oubliés grâce aux soins de santé universels et établit des lignes directrices en matière de responsabilité.

L'UNICEF affirme que les mesures préconisées dans le plan d'action pour tous les nouveau-nés ils peuvent éviter plus de 70% des décès qui surviennent aujourd'hui. L'essentiel est d'obtenir l'engagement politique, et c'est ce que la présentation du plan et la célébration du forum ont tenté de générer.

Les pays devraient prendre l’initiative de veiller à ce que ces mesures simples et éprouvées visant à améliorer la survie des nouveau-nés soient appliquées localement. Un élément essentiel pour cela est veiller à ce que les gouvernements incluent les enfants dans leurs indicateurs, surtout aux plus petits. Les près de 3 millions de nouveau-nés qui meurent et les 2,6 millions qui sont nés déjà morts sont généralement absents des statistiques de leur pays.

Ni leurs naissances ni leurs décès ne sont enregistrés, il y a donc très peu de responsabilité en ce qui concerne leur vie et on leur accorde très peu d'attention lorsqu'ils meurent.