Comment la loi sur l'autonomie du patient affecte-t-elle les enfants?

Un enfant hospitalisé a-t-il droit à l'information? À partir de quel âge? Quand un patient peut-il décider lui-même dans un hôpital de sa santé? Beaucoup de ces questions trouvent une réponse dans la loi sur l'autonomie du patient, qui définit les droits des enfants à la santé (et de toutes les personnes) à cet égard.

Le nom complet de ces règles est la loi 41/2002 du 14 novembre, régulateur de base de l’autonomie du patient, ainsi que des droits et obligations en matière d’information et de documentation clinique. C'est une loi très importante pour les patients et le personnel soignant. La loi vise à définir les droits des patients et à favoriser le droit de décider en matière de santé (autonomie du patient).

Les principaux articles de cette loi qui promeuvent l'autonomie des mineurs en matière de santé et qui devraient donc être connus en pédiatrie et par les parents sont les suivants:

  • Le droit à l'information de tous les aspects cliniques. Les informations doivent être compréhensibles et adaptées aux besoins de chaque patient et à sa situation. Il doit être administré par le médecin responsable. Le titulaire du droit à l'information est le patient âgé de 16 ans. Dans le cas des enfants de moins de 12 ans, les parents sont informés. Mais vous devez également informer l'enfant et tenter d'obtenir son consentement (accepté), même s'il n'a pas la capacité de décider. Entre 12 et 16 ans, le médecin a également le devoir d'informer l'adolescent car, en cas de maturité suffisante, il peut décider.

  • Le droit à l'autonomie du patient, qui est exprimé avec un consentement éclairé. Il consiste à donner un consentement libre, volontaire et conscient, après avoir reçu les informations appropriées, pour prendre des décisions en matière de santé. Le consentement éclairé est un processus établi entre le médecin et le patient, de manière à ce qu'il comprenne tous les problèmes liés au diagnostic, au traitement et au pronostic de la maladie. Cela se fait généralement par mot, mais il existe des situations dans lesquelles cela doit être écrit: interventions chirurgicales ou procédures qui présentent des risques importants pour le patient.

  • Consentement à la représentation. C'est le consentement donné en remplaçant le patient, en tenant compte du fait qu'il doit toujours être en faveur du patient et en le faisant participer autant que possible. C'est fait lorsque: le patient n'est pas en mesure de prendre des décisions, à la discrétion du médecin traitant, ou que son état physique ou psychique ne lui permet pas de prendre en charge sa situation; lorsque le patient est légalement invalide; le patient mineur qui n'est pas capable, intellectuellement ou émotionnellement, de comprendre la situation.

  • Le droit à la confidentialité des informations relatives à la santé des personnes. C'est le droit de respecter la confidentialité des données de santé (spécialement protégées) et que personne ne peut y accéder sans autorisation préalable. L'accès à ces données du mineur suit les mêmes critères que ceux mentionnés pour l'information et le consentement éclairé.

Comment agir devant un mineur hospitalisé

L'enfant acquiert son autonomie dans la mesure où ses parents le lui accordent et il est de leur devoir d'aider les enfants à prendre leurs propres décisions et à acquérir leur indépendance personnelle. Le comportement devant un mineur devrait être le suivant, en règle générale:

  • Entends: Depuis qu'il a raison. C'est-à-dire, écoutez ce que dit l'enfant.
  • Notez qu'il a été entendu. À partir de 12 ans C'est-à-dire que cela doit être enregistré dans le dossier médical.
  • Chez les enfants de moins de 12 ans: le consentement sera donné par le représentant légal (généralement les parents), après avoir entendu leur opinion.
  • Entre 12 et 16 ans: lorsque le médecin responsable estime que le mineur est capable de prendre une décision (a suffisamment de maturité) ou que le mineur est émancipé, la volonté du mineur l’emporte. Il existe une exception: en cas de risque grave, selon les critères du médecin, les parents peuvent être informés et leur avis pris en compte dans la prise de décision, sans pour autant supposer que cela remplace la décision de l'enfant.
  • A partir de 16 ans: l'enfant est autonome pour décider. C'est ce qu'on appelle devenir majeur. La pratique des essais de recherche clinique et des techniques de procréation assistée nécessite un traitement différent.

Comme on voit, La loi sur l'autonomie du patient affecte également les enfants et, bien que nous n'aimions pas nous retrouver en situation d'hospitalisation, il convient de savoir quels sont vos droits, nos droits et les obligations du personnel de santé à cet égard.