Les antioxydants peuvent protéger contre la prééclampsie

L'alimentation pendant la grossesse est essentielle pour la santé du bébé et pour le bon développement de la grossesse. Les aliments ingérés par la mère ont une influence déterminante sur cette période. Une étude récente indique que Les antioxydants pourraient protéger contre la prééclampsie, l’un des troubles de la grossesse caractérisé par une augmentation de la pression artérielle, qui, s’il n’est pas maîtrisé correctement, pose un risque grave pour le bébé.

Des chercheurs de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) disent que prendre des suppléments de vitamines avec des antioxydants Pendant la grossesse, les femmes à haut risque de prééclampsie peuvent aider à prévenir l'apparition de cette maladie.

Les vitamines antioxydantes se trouvent naturellement dans les aliments tels que les légumes, les fruits, les céréales, les légumineuses et les noix, tandis que la L-arginine est un acide aminé essentiel qui améliore, entre autres, la capacité du système circulatoire. On le trouve dans la viande rouge, la viande de volaille et les produits laitiers.

Ils ont analysé 600 femmes enceintes présentant un risque élevé de prééclampsie, réparties en trois groupes: l'un recevait un complément alimentaire quotidien associant vitamines antioxydantes et L-arginine, tandis que les deux autres groupes ne recevaient que des vitamines ou un placebo.

Selon les résultats de l'étude, la proportion de femmes ayant développé une prééclampsie était de 30,2% dans le groupe placebo, 22,5% dans le groupe recevant uniquement des vitamines et 12,7% ayant également pris du L -arginine

Pour cette raison, les chercheurs estiment que les suppléments de vitamines antioxydantes contenant de la L-arginine pourraient réduire l'incidence de la prééclampsie pendant la grossesse, en plus du fait que, à la lumière des résultats, ils ont également observé qu'ils réduiraient considérablement le risque d'accouchement prématuré associé à la maladie. , comparé au placebo.

Dans l’attente d’autres études, ils suggèrent qu’il s’agirait d’une intervention simple et peu coûteuse qui pourrait jouer un rôle important dans la réduction du risque de prééclampsie et d’accouchement prématuré associé.